Pourquoi je ne suis pas allé voter dimanche !

Bonjour.
Au lieu de se demander pourquoi deux citoyens sur trois ne sont pas aller voter dimanche on ressort les vieilles recettes dans les mêmes vieilles marmites…
C’était un week-end, les gens sont partis se promener, c’est trop compliqué, etc…
J’étais Gilets jaunes. On nous a matraqués, gazé, flash-balles (une invention locale???). Les officiels, ceux d’en haut, les « instruits », nous ont traités de tous les noms: ignares, alcoolos, drogués, fachos, violents etc…
La violence, c’était la police « républicaine ». Pas de quartiers. Je vous parle pas des primes: 135€ pour participation à un rassemblement interdit. procès, etc…
Et puis il y a eu le grand « débat » macronisé.
Ah! L’union de la gauche. On a eu droit à un strapontin lors des manifs syndicales. On a détruit nos cabanes, nos lieux de discussion. tout ça dans un silence assourdissants. Œil crevé, main arraché, gaz toxiques à respirer. Et la gauche officielle, celle qui appelle à voter pour elle n’a pas dit grand chose, quand elle n’a pas hurlé avec les loups.
Mon abstention est politique. Et elle le restera. je n’avais pas voté au deuxième tour de la présidentielle; Alors que les médias main-Stream nous saoulait d’injonction, comme aujourd’hui.
Je n’ai vu ni l’écolo de service, ni l’ex du gouvernement de Hollande, ni Cécile Cukierman. La Cinquième république se meurt et les candidats se demandent quelle sera leur légitimité une fois élus. Or si on veut pouvoir gouverner, il faut avoir une certaine légitimité. Et ils ne l’auront pas.
demain vous ne me verrez pas dans les bureau, les isoloirs. Et j’espère que vous ne verrez pas beaucoup de « citoyens ». Eux, vous y pensez tous les 4 ou 5 ans. Alors demain, j’espère qu’ils vous oublieront.
Denis Rivier