Emploi à sainté : quelques propositions en discussion à St T la Citoyenne

Vidéo et article

Saint Étienne connaît un chômage fort, et cela ne s’améliore pas. Si les chiffres

officiels du chômage sont faussement présentées à la baisse, le nombre réel de demandeurs d’emplois ou précaires

reste très important.

https://www.saintédebout.fr/2018/10/05/le-mythe-des-annonces-non-pourvues/

Le service public de l’emploi et de la formation est défaillant. Pôle emploi devient de plus en plus une agence de contrôle.

Il existe des relais-emploi dans quelques quartiers dit «<politique de la ville<», financés

par l’État. Ce sont hélas des temps partiels.

Nous créerons un relais-emploi dans chaque quartier. Appuyé sur les associations de

quartier.

La compétence de Pôle-emploi est nécessaire, mais son caractère administratif doit être complété par un accompagnement plus individualisé, prenant en

compte la totalité des problèmes vécus par la personne. Ce relais-emploi aura un rôle
particulier pour favoriser dans le quartier la naissance de «<entreprises à but d’emploi<»
(méthode dite de «<territoire zéro chômeur de longue durée<») et l’économie Sociale et Solidaire en général.
 
ATD Quart monde a été à l’initiative du projet national «<Territoire zéro chômeur<».
C’est là un beau projet que nous partageons.

Pour que ce projet (zéro chômeur LD) soit efficace, il faut qu’il soit mis en œuvre quartier par quartier.

Nous pensons que l’agriculture urbaine et péri-urbaine  et le service de proximité sont notamment les
domaines dans lequel des «<entreprises à but d’emploi<» pourraient particulièrement se
développer.

Les aides directes aux entreprises doivent être conditionnées à des critères d’utilité sociale

et de conditions environnementales et sociales de la production.

Cela signifie que
seront analysés prioritairement les conditions de travail, l’effet sur l’emploi, la non sous-
traitance, l’affectation des dividendes, la non présence dans les paradis fiscaux.
Les avances remboursables ou garanties d’emprunt seront privilégiées sur les subventions.
Les syndicats seront associés à l’évaluation des conventions.

La Bourse du travail restera aux syndicats. Sa rénovation et la mise en valeur de ce

patrimoine historique et social se feront avec l’accord de ceux-ci et le soutien de la

municipalité.

https://www.saintédebout.fr/2019/06/21/coeur-dhistoire-beaucoup-de-deceptions/

À côté de l’économie traditionnelle, il y a l’économie présentielle. Elle comporte une
part importante de services, service à la personne, services aux entreprises.
Elle fabrique également des produits destinés à être consommés par les habitants et
les entreprises de la région stéphanoise. C’est une activité économique en plein
développement, appuyée sur l’inventivité des Stéphanois et sur de nouveaux outils tels
que l’imprimante 3D.

Peu consommatrice de transports, elle contribue moins au

dérèglement climatique et peut devenir un acteur majeur de l’économie circulaire:

recyclage de produits, réemploi, réutilisation des matières premières présentes dans

les produits usagés…

Ce type d’économie a tout intérêt à être localisée au plus près des utilisateurs, donc en
ville. De nombreux espaces vacants, en centre-ville et dans les quartiers, sont une
opportunité.

La ville s’efforcera d’accompagner les entrepreneurs de l’économie

présentielle par des mises de locaux à disposition, par des baux d’occupation précaire

pour des bâtiments inoccupés, ou par des actions de communication.

Sur le modèle du Sol Toulousain, nous soutiendrons le Lien Stéphanois dans la mise
en place de la monnaie locale au service de l’économie de proximité, des usages
solidaires et de l’économie circulaire.
La Ville abondera le fonds lors du lancement de
la monnaie et expérimentera le versement d’une part de ses subventions en monnaie
locale afin de faire circuler ces sommes au profit de l’économie locale. Parallèlement,
la Ville soutiendra les projets d’échanges de savoir («<carrefour des savoirs<»,
Accorderie, SEL).
 
Et enfin reprenons le contrôle de nos vies et de notre ville en municipalisant tout ce qui nous est essentiel comme par exemple l’eau:

L’eau n’est pas un banal produit commercial. C’est un bien commun.

Les recettes
engendrées par le service de l’eau ne doivent plus engraisser la multinationale Suez.
Nous réintégrerons donc la Stéphanoise des eaux dans le giron des services publics
en 2023, et si possible dès 2022.
Il en est de même de la STAS. Puisque ses coûts sont intégralement pris en charge
par la collectivité publique et par les usagers, ses recettes doivent être utilisées en
investissements au service du territoire et non plus pour engraisser les actionnaires de  Transdev (multinationale qui dirige la STAS). Nous la réintégrerons dans le service public en 2023, et si possible dès
2022.

Ce ne sont que quelques propositions en discussion dans le futur programme de St T La Citoyenne « Vivons heureux à Sainté » …on attend les vôtres…