Nous avons écrit cet article à deux, mon ami Philippe Bariol et moi…
Le maintien à domicile n’est pas qu’une question individuelle, l’environnement humain y joue un rôle fondamental. Les proches aidants tout comme le voisinage, les associations de quartiers…permettent de vivre chez soi mais pas dans la solitude. Ce n’est pas et loin de là une question d’équipement technologique, n’en déplaise aux vendeurs de 5G, mais surtout une question de projet local.
D’ailleurs les solutions de vie collective en gardant le plus possible d’autonomie sont plutôt intéressantes. que ce soit à l’initiative des interessé(e)s elles mêmes comme chez les BABAYAGAS de Montreuil (https://lamaisondesbabayagas.blogspot.com/) ou tout simplement dans des structures comme les foyers-résidences. Aux Hortensias par exemple les résident(e)s témoignaient du plaisir de vivre dans leur appartement tout en vantant le mérite du personnel « nos petites fées » et l’attrait du quartier (Jacquard) la relation avec les commerçants, associations et habitants, le projet inter-générationnel avec la crèche qui partageait les mêmes bâtiments… Hélas le propriétaire des lieux (mairie) décida d’affecter les locaux à d’autres destinées avec les conséquences funestes que vous pouvez imaginer sur le moral des résidents…. Tout cela sous la houlette de l’adjoint au maire aux personnes âgées …Georges Ziegler actuel président du conseil départemental…. « Avec lui, On est pas rendu » comme on dit à Sainté.
Mais pour en revenir au maintien à domicile, la majorité des personnes, je crois, a, en France, envie de vieillir dans son domicile plutôt que dans une maison de retraite et, honnêtement, avec ce que nous avons découvert sur les EHPAD, nous ne souhaitons à personne d’y aller… mais pour cela, il serait nécessaire que le conseil départemental:
– verse une somme aux personnes de la famille qui choisissent d’arrêter de travailler pour s’occuper de leurs parents ou développe le nombre d’aidants.
– multiplie les auxiliaires de vie qui pourraient remplacer l’aidant familial quand il a besoin de repos. Cela se fait mais il y a trop peu d’AVS tant le métier est fatigant et très mal reconnu!
– un suivi médical très précis avec un bon suivi.
– Des professionnels de santé (des infirmières ou /et kinésithérapeutes) qui se déplacent à domicile et travaillent en coordination avec le médecin et l’aidant familial.
Dans l’idéal, c’est ce qu’il devrait se faire aujourd’hui, dans la réalité, c’est autre chose!
Quand déjà, dans la Loire, le Conseil départemental refuse de verser une « prime Covid » aux aides à domicile, il y a des questions à se poser (et des questions à poser à votre conseiller départemental).
Car oui vous avez un conseiller départemental, ou plutôt un duo de conseillers qui sont censés s’occuper de ces questions et répondre à vos demandes. Souvent vous ignorez qui ils sont, et c’est vrai qu’ils sont plutôt discrets. alors pour les réveiller de leur léthargie millénaire nous ne vous demanderons pas de les embrasser (Belle aux bois dormant) le COVID est passé par là mais plutôt de « leur sonner les cloches » et pour commencer en voici la liste.
Conseillers départementaux de Saint Etienne:
1 Florence Perrin et Georges Ziegler
2 Jean-François Barnier et Alexandra Ribeiro-Custodio
3 Arlette Bernard et Pierrick Courbon
4 Paul Celle et Christiane Jodar
5 Régis Juanico et Marie-Michelle Vialleton
6 Joseph Ferrara et Nadia Semache
Département de la Loire
2 rue Charles de Gaulle
42000 Saint-Etienne
04 77 48 42 42
info@loire.fr
Très bon article dont j’approuve et dont je partage.