Vu de la fenêtre d’une confinée stéphanoise, épisode 1 Bas les masques !

Enlevons notre masque, ne mettons pas de gant et surtout, pitié, pas de gel hydro-alcoolique ! J’ai bien une idée de ce qu’il faudrait nettoyer : pas nos mains. Nous nous lavons les mains de pas mal de conséquences de nos actes déjà. Non, ce qu’il faudrait astiquer (j’emploie le mot à dessein) de fond en comble ce sont nos esprits qui semblent quelque peu boueux et dans le brouillard. Nous avons de l’eau potable et du savon de Marseille, du moins encore pour le moment. Et vraisemblablement encore pas mal parce que nous déféquons dedans et nous lavons les rues de nos villes avec. Cette lutte incessante contre le monde microbien est une hérésie ! Même si je sais, de facto, que c’est plutôt mon opinion qui serait taxée d’en être une. Les Inconnus avaient fait un sketch sur les insectes qui étaient nos amis, qu’il fallait les aimer aussi.

Ils pourraient revenir aujourd’hui pour en faire un sur les microbes. « Les microbes sont nos amis, il faut les aimer aussi ! » Pour rappel, les microbes sont tous ces micro-organismes, bactéries, virus, champignons dont on a aussi besoin pour vivre. Ils ne sont pas en soi méchants (c’est comme nous), ils font partie d’un équilibre global de la vie et nous avons besoin, eux et nous, de vivre en bonne intelligence. « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous mourrons tous ensemble comme des idiots. » a dit Martin Luther King. Je sais, il ne parlait que de nous, les humains (pour qu’on devienne Humain). Mais eux, c’est nous aussi. On en a plein dans notre corps voyez-vous, et on a besoin d’eux pour notre équilibre. Le virus sur lequel on devrait mobiliser notre attention est celui de la peur qui s’est insinuée dans notre esprit. Cette peur qui nous fait douter, cette peur qui a fini par nous faire oublier ce que nous sommes…

NDLR pour des articles sur la peur lire