« St-T La Citoyenne » pour l’autonomie alimentaire!

Voici quelques mesures proposées par la liste « St-T la Citoyenne » soutenue par l’association « Sainté Debout »:

« Aujourd’hui, l’autonomie alimentaire à St-Etienne est évaluée à 1%. C’est bien trop peu ! Une municipalité responsable doit anticiper l’avenir. En soutenant l’agriculture locale, les réseaux de distribution coopératifs, en favorisant la création de jardins partagés et toutes les initiatives associatives qui œuvrent dans ce domaine, nous pourrons augmenter ce pourcentage.

Des circuits courts:

Nous devons créer une filière locale d’agriculture et d’agro-alimentaire pour nourrir sainement et écologiquement les Stéphanoises et Stéphanois.

C’est un double défi à relever. Un défi sanitaire face aux scandales alimentaires (vache folle, fipronil, mélanine dans le lait en poudre, OGM…). Et un défi planétaire, la relocalisation de notre alimentation.

Nous ne partons pas de rien. Il y a déjà à Saint-Étienne l’ébauche d’un système coopératif territorial qui vise à répondre à de multiples besoins, économiques et écologiques. Il est co-animé par les consommatrices/teurs, les producteurs, les distributeurs et les transformateurs.

Nous voulons le développer, alliance d’impulsion municipale et de coopérations autonomes. Des coopératives de production en agro écologie, agro-foresterie et permaculture en zone urbaine et péri-urbaine seront soutenues, notamment pour l’accès au foncier.

Dans ce système, les circuits sont courts. Le prix est garanti aux producteurs comme aux consommatrices/teurs. Cela contribue à la pérennisation des agricultrices et agriculteurs sur notre territoire. Les monnaies territoriales citoyennes seront associées.

Il en résulte des emplois locaux non délocalisables.

Un label local (Bio Sainté) sera mis en valeur qui assurera un débouché prioritaire dans les structures municipales, et notamment les cantines scolaires.

Nous nous inspirerons d’expériences réalisées à Saclay, Caen, Ronchin, etc. portant sur des vergers urbains, à objectif principalement pédagogique. Les travaux y sont réalisés par les habitant-e-s, en relation avec des professionnels. Une surface de 3 000 m² permet de commencer.

L’agriculture urbaine

Des grandes villes tentent aujourd’hui de faire naître de nouvelles cultures agricoles en plein cœur de ville. Des embryons de maraîchage, de l’apiculture, etc. Faute d’espace elles le font sur les toits. Saint-Étienne a la chance d’avoir des espaces disponibles ou convertibles. Un espace cultivé entre deux immeubles, et cultivé par les habitants… L’attente existe, les possibilités sont là, la ville les soutiendra. »