Grand clos : jardin d’enfants attention danger !!!

Quand on arrive au Grand Clos depuis Chavassieux ou j’ai la chance de résider*, on descend au quartier.

J’y retrouve nombre des mes amies (amis aussi) rassemblées autour des enfants et petits enfants, dans le petit (vraiment petit) espace de jardin d’enfants.

Le tout petit mais très fréquenté jardin d’enfants

Mon ami Philippe qui est naturaliste me signale qu’il n’est pas très judicieux d’avoir planté une haie d’If dans un espace pour jeunes enfants. Cette plante étant très toxique.

Je luis laisse la parole: « Toute la plante ou presque renferme un poison appelé TAXINE.
Cette substance est responsable de troubles digestifs, cardiaques, respiratoires et neurologiques très graves pouvant aboutir à la mort.

D’après une étude du centre anti-poison de Lille 91% des cas concernent la tranche d’âge de 1 à 5 ans. Heureusement les haies taillées courtes produisent peu de fruits (rouges dont la graine est toxique) mais cela ne vaut vraiment pas la peine de prendre le risque. Tous les centres anti-poisons le recommandent, il faut éviter de planter des Ifs près des jardins d’enfants.
D’autant que, moins grave mais encore plus courant le contact avec les feuilles produit une irritation de la peau. « 

Nous allons informer les parents mais il paraîtrait important de remplacer cette haie et rapidement.

Ce jardin d’enfants est un lieu très convivial, il conviendrait si l’on remplace la haie de ne pas le rendre inaccessible pendant les travaux.


Marie Pierre Cheucle référente Chavassieux/Grand Clos

06.16.44.88.81

  • nous avons acquis les vielles petites maisons de mineurs il y a quelques années.

6 Commentaires

  1. Dans un quartier populaire, bien des dangers guettent les enfants ; des arbres sont-ils le plus grand?

    Mes frères, des cousins, d’autres enfants, entre 1 et 5 ans, ont été confrontés à un if dans une propriété familiale ; des chiens, des chats, des oiseaux aussi. Tout ce petit monde n’était pas toujours prudent ni obéissant, et pourtant, jamais aucune ingestion. Question de respect, d’autorité, d’éducation, de tangibilité. Interdire, éviter, brandir le principe de précaution, le spectre de la mort, soit, mais que faites-vous de l’éducation au danger, de la connaissance des plantes, de la culture du risque? A quel âge estimez-vous qu’elles doivent commencer? Quid de l’apprentissage de l’autonomie ? Dans la nature aussi vivent des espèces toxiques ; pour autant, veut-on empêcher ces mêmes enfants de s’en approcher, de s’aventurer dans le parc de Montaud? Visible ou plus subtil, le danger végétal ou lié à la végétation est une réalité, y compris au Grand Clos. Cela nous rappelle notre condition. Apprivoiser ce danger, c’est s’avancer sur le long chemin de la prévention.
    Oui, l’if est toxique, mais j’ai malheureusement attendu d’être adulte pour apprendre, en m’y intéressant, que ses arilles sont comestibles, dès lors que l’on retire minutieusement les graines.

    Défendre des idées, c’est indispensable, tout comme leur concrétisation. La cohérence est un cap dont il ne faut pas se détourner.

    L’autonomie alimentaire peut avoir bien des visages.

    Au Grand Clos, il y a aussi des oiseaux, et le refuge tout près que constitue le parc de Montaud pour eux. Il faut penser également à eux : les arilles sont à leur menu  à la bonne saison!

    L’if est un précieux allié pour combattre le cancer. Ce serait intéressant que vous demandiez à la mairie si elle a l’intention de fournir des branches pour la collecte.
    Si la haie d’ifs est destinée à rester à une hauteur basse, c’est très dommage par contre : l’if est un arbre majestueux, qui grimpe haut, d’une incroyable longévité. Pour apprécier ses couleurs, son déploiement, sa présence mystérieuse à la nuit tombée, comme les enfants, il faut… le laisser grandir!

    A l’heure où l’écologie fait grand bruit, où elle brille aussi par son absence, où elle se fait bien trop timide ou insensée, il est grand temps que cela change. Nous ne pourrons plus en débattre quand nous serons sous terre tandis que les ifs pourront continuer à veiller sur d’autres générations! Pensons à tous nos morts « covidés » et à l’avènement d’un environnement plus sain pour leur rendre hommage, pour rétablir notre équilibre gravement perturbé.

    Refuser la diversité végétale, c’est compromettre la diversité humaine dans un lieu où l’habitat est déjà majoritairement standardisé par le bas.

    Avant de condamner ces ifs, veillons donc à recenser tous les dangers au quartier pour les enfants, et à les combattre… Ca peut être l’affaire de toute une vie ! Qui peut m’indiquer d’ailleurs, si au Grand Clos, les enfants courent plus, moins ou autant de dangers au XXIème siècle qu’aux siècles précédents ?

    1. il ne s’agit pas d’arbres mais de haies, facilement remplaçable par une autre espèce végétale

    2. Merci pour votre réaction intéressantes mais vous vous méprenez nous somme sdes défenseurs de la nature et c’est grace à notre spécialiste (le stéphanois à la pasteque dont vous lirez les articles sur la nature, les plantes sauvages comestibles, le bois d’avaize…ici) que nous avons repéré cette erreur de plantation d’autres part notre correspondante de quartier est tout à fait consciente de la vie du quartier et c’est en discutant avec les mamans qu’elle a abordé ce sujet …

  2. Merci pour l’intérêt porté. Le débat est-il possible? « erreur de plantation », ça m’interpelle.

    La pollution a un impact sur la propagation de ce coronavirus potentiellement mortel. Pour la FRANCE, il s’élève à 18%. La moyenne internationale est de 15% . L’Asie s’envole avec 27% (chiffres relayés par France Info). Certains arbres produisent de l’isoprène qui contribue à l’ozone, s’ils se trouvent en ville ou dans une zone à émission. L’if en rejette très peu.

    Vous intervenez deux fois,  laconiquement, citez vos collègues : pourquoi? Point de Marie-Pierre ?!

    Certains qui fréquentent ce lieu semblent ne pas connaître le danger lié à l’if. Projetez-vous une ballade naturaliste de quartier pour eux?

    Toutes les restrictions de 2020, n’incitent-elles pas à investir le parc de Montaud ?

    Une haie, quelle belle et prometteuse addition d’arbres ou d’arbustes ! Oui, vous préférez la soustraction, mais les enfants apprennent les 4 opérations! La soustraction retire, et ces enfants doivent se confronter aux dangers pour les surmonter et non les subir, pour les éviter. Les adultes doivent les aider à intégrer des règles, des interdits pour leur sécurité, leur développement. Education, surveillance bienveillante, voici les clés. Les enfants instruits aussi ont un rôle civique à jouer. Pas facile concrètement au Grand Clos, mais à plusieurs!

    Les espèces arbustives décoratives sont légion. Remplacer la haie d’ifs résoudrait-il totalement le danger? Je doute. Que suggérez-vous pour le devenir de ces arbres en pleine croissance?

    Pas de méprise : je ne me permettrais pas d’affirmer que vous (au pluriel) n’êtes pas des défenseurs de la nature. Je souligne que nature vaut diversité, que la conscience que l’on a d’un quartier et de ses dangers conduit à hiérarchiser ces dangers, surtout avec des mesures sanitaires contestables.

    Pourquoi promouvoir les articles du Stéphanois à la pastèque au pseudonyme comique ? Je peux être tentée de les lire, à condition toutefois d’un vrai échange : le journal numérique ne favorise-t-il cela, a fortiori à l’échelle d’une ville?

    Plutôt qu’une rubrique « Nos quartiers », ne serait-il pas pertinent de décliner par quartier ? Cela aiderait peut-être à passer en revue des sujets, des thématiques spécifiques.

    L’option technique qui permet au lecteur d’être informé via sa messagerie électronique d’une réponse à son commentaire, est-elle possible pour un journal ?
    Selon moi, dédoubler entraîne une dispersion : pourquoi un journal numérique, et des hyperliens sur Facebook par ailleurs? Je regrette de ne pas avoir été prévenue. Sur la page Facebook des commentaires figuraient déjà, je les ignorais. Je suis isolée en bas de page de l’article dans votre journal, seule « contestataire » de surcroît.

  3. Bonsoir ce que vous appelez des réponses laconiques sont de mon point de vue des réponses synthétiques.
    Vos remarques en matière d’écologie sont assez pertinentes mais le débat n’est pas là, il y a un danger et c’est peut être d’ailleurs l’ignorance des espèces toxiques qui a induit cette erreur de plantation.
    En cette période COVID nous n’organisons plus de sortie naturaliste. Il faut se contenter de la vidéo

    https://www.youtube.com/watch?v=68YZRfNZ5As&feature=youtu.be

    Pour ce qui est du débat avec plaisir mais nous préférons les débats en réel et donc il va falloir attendre pour l’organiser .

    Pour les questions de quartier contactez donc Marie pierre le tel est dans l’article.

  4. Je n’ai rien lu de synthétique.

    Mon intention était d’élever la réflexion… à hauteur d’ifs! Des ifs pas bridés. Ras le bitume, ça ne m’intéresse pas.
    Alors pas de débat à l’écrit?! Curieux pour un journal, surtout en période de confinement à durée limitée mais renouvelée, on ne peut plus incertaine, qui traîne.

    La vie n’égale pas le risque 0. C’est dangereux d’évacuer le volet éducatif, surtout dans un quartier où oeuvrent divers acteurs, publics, associatifs, privés. Tout ce beau monde devrait s’attabler ou se joindre à distance.

    Plusieurs commentateurs remettent en question les compétences municipales à propos de cette plantation. Si ce n’est pas avéré, ça peut relever de la diffamation. Puisque Sainté Debout avait des ambitions politiques, il faut veiller à la loyauté : on ne peut pas dénoncer certaines pratiques et en encourager d’autres tout aussi critiquables.

    J’ai pris la peine de regarder le bout de balade filmé : merci.

    Pourquoi appellerais-je Marie-Pierre ?! Mes commentaires sont offerts, tandis que cette hypothétique conversation priverait les lecteurs.

    Qu’a donné le relais au Progrès ?

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