COVID: réponses locales à un désordre global

Près de 600 personnes à la manifestation du 14 juillet 2021 à St-Étienne, contre la dictature sanitaire, aux cris de « Liberté ! Liberté ! » et « Dictature sanitaire, on ne va pas se laisser faire ! »
Vaccinés ou non vaccinés, des millions de français s’interrogent sur le fait qu’un homme ou qu’un petit groupe d’hommes puissent décider de limiter le libre arbitre de toute la population et de diviser les citoyens en deux catégories, ceux qui, vaccinés, auront un certain nombre de droit et ceux qui, non vaccinés, seront privés d’un grand nombre de leurs droits y compris de droits fondamentaux! Les décisions que nous subissons aujourd’hui de la part de Macron vont à l’encontre de ce pourquoi nous luttons à Sainté Debout: la démocratie directe, le fait que ce soit les citoyens qui choisissent eux-mêmes ce qui est bon pour eux!

Une telle méfiance vis-à-vis des décideurs est-elle vraiment surprenante ? La réponse globale et uniquement centrée sur les vaccins actuels est-elle la bonne ? Existe-t-il une réponse unique à un problème dont les racines sont multiples ?

Le type de pandémie que nous vivons actuellement semble particulièrement durable…est-ce étonnant ? Pas vraiment, si l’on comprend que son développement est en lien avec les inégalités sociales, des systèmes de santé sous-dimensionnés ainsi qu’avec un dérèglement écologique qui touche toutes les espèces vivantes y compris les virus.

C’est ce que certains chercheurs appellent une syndémie.

wiki  » Une syndémie caractérise un entrelacement de maladies, de facteurs biologiques et environnementaux qui, par leur synergie, aggravent les conséquences de ces maladies sur une population ».

La vaccination avec les produits actuels aura des résultats aléatoires ; tant mieux s’ils sont bons mais scientifiquement nous n’avons pas de garantie. Etant donné la rapidité dans leur élaboration, qu’on peut comprendre, nous n’avons aucun recul sur des incidences à long terme.

Les rapports finaux sont attendus pour Pfizer en décembre 2022, pour Moderna en janvier 2023, pour Astrazeneca en mai 2022 et pour Johnson&Johnson le 31 décembre 2023 ; ce qui signifie au passage que toute obligation vaccinale avant ces dates est illégale.

Il est à noter que plus la vaccination avance, plus les nouveaux variants qui ne sont pas la cible principale étudiée pour ces premiers vaccins, vont se multiplier au dépens de la souche initiale. la vaccination ne peut donc être qu’une solution partielle. Il faut envisager de faire des efforts sur le dépistage rapide et sur les soins efficaces.

Mais du point de vue des causes profondes de l’épidémie, les mesures à soutenir qui vont dans le sens de réduire considérablement les inégalités sociales, de soutenir les soignants qui se battent pour des systèmes de santé dimensionnés correctement seront toujours les plus efficaces.

La covid tue majoritairement des personnes fragiles qui ont des co-morbidités.

Ce n’est pas étrange de se demander, pourquoi il y a autant de personnes obèses, autant de cancers, même chez des jeunes, autant de diabète…?

Il y a aujourd’hui, 8,5 millions d’obèses en France, un tel chiffre ne peut s’expliquer qu’en tenant compte des facteurs environnementaux. Ces éléments qui se retrouvent dans notre air, notre eau et notre alimentation tels les pesticides, les perturbateurs endocriniens, les micro-plastiques et autres polluants nous rendent sensibles à toute attaque virale.

Respirer, boire et manger sainement est une base qu’une société avec un juste contrat social est censée nous procurer. C’est ce que nous pouvons exiger mais c’est aussi ce que nous pouvons construire au quotidien.

Dans chaque quartier, pour chacune et chacun de mes voisin(e)s, il faut que ces simples besoins de base qui aident à rester en bonne santé soient accessibles. Nous toutes et tous, pouvons agir pour aller vers une société plus autonome, solidaire et plus résistante aux épidémies mondialisées, parce que plus écologique et plus localisée.