AIDONS CONCRETEMENT LES AGRICULTRICES/TEURS

La crise de ces derniers jours a des racines profondes qui sont liées à un système agricole qui détruit aussi bien les sols que les agriculteurs.

De plus de 6 millions en 1955, les paysans ne représentent aujourd’hui qu’environ 400 000 personnes.
L’agro-industrie est avant tout basée sur la mécanisation à outrance et des processus quasi industriel de culture qui vont à l’encontre aussi bien de l’écologie que des règles élémentaires de l’agronomie. *

Le syndicat (unique en 1946) majoritaire censé représenter les agriculteurs : la FNSEA est un pourvoyeur de député, députés européens, sénateurs et ministres de l’agriculture bien-sûr.

Le gouvernement n’a pas beaucoup de souci à se faire, la FNSEA attend juste le moment propice pour négocier des postes. Ce qui devrait se faire avant le salon de l’agriculture.

S’il n’y a rien à attendre du gouvernement autant que de la FNSEA que pouvons-nous faire ?

Eh bien, oui cela dépend essentiellement de nous , nous éco-citoyen(ne)s consomacteurs/trices .

Comment ?

Il faut aider directement nos agriculteurs locaux en achetant leur produits.

Bien-sûr, nous ne pourrons le faire qu’avec ceux qui jouent le jeu des circuits courts, les autres devront lutter avec l’agro-industrie et les supermarchés. On prétend qu’il n’est pas réaliste de vouloir nourrir la population à partir d’une agriculture locale paysanne et bio, en fait ce qui n’est pas réaliste c’est de croire que les agriculteurs vont survivre dans le système actuel.

Si nous voulons sauver les agriculteurs aussi bien que l’écologie, il faut participer au développement de ces filières courtes (directes , écologiques et humaines).

Des solutions existent, nombreuses, mais elle sont encore dans leur enfance. Mais n’est-ce pas le propre de tout grand projet humain de commencer logiquement sur une petite échelle ? Les projets qui, dès le départ envisagent l’échelle industrielle nous feraient encore retomber dans les mêmes erreurs démocratiques et écologiques.

SOLUTION 1 : A.M.A.P.

On oublie souvent qu’AMAP est un acronyme qui signifie Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne. Au-delà du fait que pour 15 euros hebdomadaire, vous allez avoir accès à un panier de légumes variés et bio pour 3 à 4 personnes environ, un AMAPIEN soutient efficacement les agriculteurs locaux, maraichers, éleveurs, apiculteurs, viticulteurs…

https://www.amapdelaloire.fr/

SOLUTION 2 : DE LA FERME AU QUARTIER

Cette Coopérative stéphanoise de produits paysans locaux en circuit court est à découvrir sur ce site.

https://www.delafermeauquartier.org/de-la-ferme-au-quartier/le-projet/

SOLUTION 3 : MAGASINS DE PRODUCTEURS

Sur cette carte vous trouverez sans doute un magasin prêt de chez vous.

https://www.magasin-de-producteurs.fr/results.php

Ce ne sont que des exemples mais réels et efficaces. Bien-sûr, si les collectivités locales participaient plus à leur développement nous pourrions rapidement arriver à nourrir toute la population avec les circuits courts.

Mais pour cela il faudrait arrêter de voter pour des politiciens qui ne jurent que par les solutions globales , industrielles, anti-écologiques et déshumanisées (qui ne rapportent qu’à eux et leurs ami(e)s).

*si vous voulez vous familiariser avec l’agronomie je vous conseille ce site https://soltner.fr/

Le stéphanois à la pastèque

Conseiller en agrobiologie, formateur en animation nature, développement de projets de développement durable, apiculture,environnement en milieu urbain...