
Ce lundi 8 septembre à 18 heures, sur la place de l’Hôtel de ville de Saint-Étienne, une ambiance amicale régnait pour fêter le pot de départ de F. Bayrou. On est heureux de se retrouver, de se serrer dans les bras, de s’embrasser et de se souhaiter bon courage dans un contexte de plus en plus dur pour la plupart des gens qui galèrent. Sont présents des jeunes des JC, encore rouges de convictions, des vieux briscards de la CGT, des jeunes de Sainté Populaire, des insoumis, et beaucoup d’autres qui continuent à battre le pavé, des dizaines de gilets jaunes, eux aussi, toujours debout, toujours.
J’ai eu le plaisir de retrouver des camarades et nous avons partagés des rires, des discussions sérieuses et pas sérieuses, des histoires de luttes passées et des espoirs pour l’avenir.
Et ce souffle, cette fraternité retrouvée, c’est la meilleure préparation pour la suite. Car, dès ce 10 septembre, il faudra transformer ces rires et ces espoirs en force collective, descendre dans la rue, montrer à Macron et aux siens que nous n’avons pas renoncé. Que malgré la galère, malgré le mépris, nous sommes toujours là, ensemble, debout.