Perdriau condamné : Saint-Étienne n’oublie pas la façade du mensonge

G. Perdriau a été condamné à 4 ans de prison ferme et 5 ans d’inéligibilité. L’affaire de la sextape, grave en elle-même, n’est pourtant qu’un aspect de sa mandature : derrière la vitrine d’une communication soigneusement orchestrée, toute sa gestion révèle un système malsain, marqué par le mépris des habitants et des travailleurs. Sous son mandat, Saint-Étienne a continué de souffrir d’une pauvreté très supérieure à la moyenne nationale. Les politiques locales ont renforcé la ségrégation entre quartiers et affaibli les services publics. La Cité du design, présentée comme un projet miracle, a échoué à créer des emplois et a généré un lourd déficit, servant surtout à masquer les véritables problèmes sociaux. Pendant ce temps, les agents qui dénonçaient les conditions de travail dans les EHPAD ou au CHU ont été sanctionnés, et des métiers essentiels comme les “gandous” sont restés sous-valorisés. La mairie a multiplié les communications tape-à-l’œil et les contradictions : installation de micros dans les rues stoppée par la CNIL, discours écologistes ou démocratiques vidés de sens, expulsions de familles, soutien à des projets controversés comme Steel… Malgré toutes ces manœuvres, les Stéphanoises et Stéphanois ne sont pas dupes. La justice a parlé. Reste à reconstruire une ville plus juste, avec des services publics renforcés, des quartiers respectés et des travailleurs valorisés, loin des illusions et des écrans de fumée.

NDLR : Pour plus d’infos sur l’ensemble des turpitudes du système Perdriau.

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