La parole libre d’un citoyen engagé …

Depuis quelque temps, les attaques à mon encontre, venant de soutiens de politiciens locaux, ont repris. Ces tentatives de me discréditer n’ont qu’un but : faire taire une voix citoyenne libre, indépendante et profondément attachée à l’intérêt commun.

Je veux ici affirmer calmement, mais fermement, que je n’ai jamais agi pour un parti, une étiquette ou un calcul politique. Mon engagement s’enracine ailleurs — dans les valeurs d’humanité, de justice et de dignité qui m’animent depuis toujours.

Je ne fais pas de politique de carrière. Je ne cherche pas un siège, encore moins une médaille. J’agis pour l’humain, pour la dignité, pour la justice.

Depuis mes débuts comme conteur, puis comme prof de Français, d’Histoire et de Géo, j’essaye d’allumer des lumières dans les têtes : l’esprit critique, le dialogue, la liberté de penser. Ça ne rapporte pas beaucoup, mais ça évite de devenir un mouton.

Sur le terrain, je continue à creuser un sillon. Déjà neuf ans que je suis reporter bénévole au média Sainté Debout donnant la parole à celles et à ceux qu’on n’écoute jamais — les invisibles, les oubliés, les laissés pour compte, et puis les Gilets jaunes, les collectifs de citoyens comme Sainté Populaire : parce que la démocratie est faite de femmes et d’hommes qui refusent de céder à la fatalité.

Avec mon ami Philippe Bariol, que je considère comme un frère, nous avons créé un local participatif, un espace d’échanges, de solidarités et de créativités, que nous avons animé pendant un an avec passion. Ce projet, comme tous les autres, n’avait d’autre objectif que de retisser du lien humain et d’expérimenter une autre façon de vivre ensemble, à l’échelle locale.

Depuis cet été, j’ai rejoint le parti « Debout », pour soutenir François Ruffin dans la perspective des prochaines présidentielles. C’est l’une des rares personnalités politiques pour qui j’ai de l’affection et du respect : parce qu’il est à l’écoute des invisibles, parce qu’il leur donne la parole, et peut-être aussi parce qu’il est resté, au fond, plus reporter que politicien mais que les choses soient claires : je reste très indépendant, libre de mes idées et de mes choix. Je me méfie des appareils, des étiquettes, des jeux d’appareil. Mon engagement n’appartient à personne, sinon à ce fil rouge : l’humain d’abord.

Mon engagement, il se joue aussi à la maison. Dans l’éducation de mes enfants, dans mes choix, mes gestes quotidiens parce que la dignité et la solidarité, ce n’est pas un slogan, c’est une manière de vivre.

Je suis un simple citoyen engagé, convaincu que la transformation du monde commence à l’échelle de nos quartiers, de nos communes, de nos solidarités concrètes. Si certains se sentent dérangés par cette parole libre, c’est peut-être qu’elle touche juste.

Je continuerai à défendre ces valeurs, à agir, à rassembler et à construire avec toutes celles et tous ceux qui, au-delà des clivages, croient encore à la force du collectif et à la beauté du vivre-ensemble.

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