A Sainté, des jeunes à l’avant garde du mouvement du 10 septembre !


« Nous voulons être à l’avant-garde du mouvement du 10 septembre à Sainté ! » disent les étudiants et les lycéens qui se sont réunis ce vendredi 5 septembre à 19h à la bourse du travail dans le but d’organiser leur prochaine mobilisation, une cinquantaine environ issus de différentes organisations de gauche (CNT, OSE CGT, JC, Jeunes insoumis…) qui ne veulent pas des mesures prises par les gouvernements successifs de la macronie. Ce sont d’ailleurs Manelle, secrétaire générale d’Ose CGT et Valentin, membre du bureau secrétaire à l’activité de cette même organisation que j’ai suivi dans cette assemblée où j’ai reçu un bel accueil. « Nous faisons partie de différentes organisations de gauche mais nous voulons que nos mobilisations soient transpartisanes » me disent Tom et Arthur.

Leny souligne que celles et ceux qui souhaitent trouver des informations concernant les mobilisations du 8, du 10 et du 18 septembre dans la Loire, peuvent rejoindre la boucle: « On ne veut plus 42 » sur Telegram.

Les jeunes, que les mesures de F. Bayrou plonge encore davantage dans la précarité, insistent sur le fait que ce mouvement est populaire et concerne tout le monde. « Nous devons toutes et tous être solidaires les uns avec les autres! »

Ils réfléchissent aux différentes façons de se mobiliser. Certains d’entre eux vont manifester pour la 1ère fois.

Ces jeunes, qui seront soutenus par une partie du personnel (des professeurs mais aussi des agents d’entretien et de restauration scolaire, des surveillants…) des différents établissements scolaires, veulent être entendus et respectés.

Cette assemblée, portée par l’enthousiasme et la détermination, marque une étape importante dans la préparation du mouvement du 10 septembre. Animés par la volonté de dépasser les clivages partisans et de construire une mobilisation unitaire et populaire, ces jeunes veulent montrer que leur voix compte et qu’ils refusent la précarité imposée par le pouvoir en place. Leur engagement, soutenu par une partie du personnel éducatif, témoigne d’une dynamique collective en pleine émergence, prête à se faire entendre. À Saint-Étienne, le rendez-vous est donné : la jeunesse entend bien être à l’avant-garde de ce combat social. »

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