À Saint-Étienne, la protection d’une sortie de véhicule peut désormais se monnayer.
Une propriétaire constate qu’un plot anti-stationnement a été posé à droite de son accès, sans qu’elle ne l’ait demandé.
Résultat prévisible : les voitures qui se garaient habituellement dans la rue pourraient désormais occuper directement sa sortie de véhicule.
La mairie propose une solution : installer un second plot à gauche, afin d’éviter toute obstruction. Mais cette sécurité a un prix : 1 400 € à la charge de la propriétaire.
La logique est limpide : créer un problème, puis vendre la solution.
La situation soulève plusieurs questions :
doit-on payer pour qu’un service public remplisse sa fonction ?
Comment concilier intérêt général et droits des riverains ?
Et surtout, où s’arrête le rôle de la mairie et où commence la facture pour le citoyen ?
Ce cas, à la fois concret et absurde, invite à réfléchir et à débattre : un riverain doit-il financer la protection de sa sortie de véhicule lorsque le stationnement devant celle-ci est déjà interdit par la loi ?
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