Louisa Hareb, Auxiliaire de vie, Debout !

Interview de Louisa Hareb, auxiliaire de vie et référente du mouvement “Debout” de François Ruffin dans la Loire

J’avais déjà eu le plaisir de rencontrer Louisa Hareb chez mon pote Philippe Bariol. Elle m’était apparue comme une femme joyeuse, nature, sensible et profondément humaine. Ce qui m’avait beaucoup touché. Louisa n’a rien d’une politicienne. Elle est honnête et s’engage dans la politique avec de vraies convictions avec pour objectif de faire gagner François Ruffin à la présidentielle, un député reporter qui est à l’écoute des personnes des classes moyennes et populaires. Elle a participé au film “Au boulot” dans lequel on la découvre dans son métier-passion d’auxiliaire de vie. Je l’ai retrouvée au bar “Le mea Culpa” rue Bergson à Saint Etienne.

Bonjour Louisa, peux-tu tout d’abord nous présenter ton travail ?

Bonjour Fabrice, oui, bien sûr, mon travail consiste à aider les personnes fragiles, les personnes âgées, malades ou handicapées dans leur vie quotidienne, à les accompagner dans les actes essentiels de tous les jours pour qu’elles puissent rester vivre chez elles ou avec leurs familles. Pour moi, c’est une vraie vocation. J’ai toujours aimé m’occuper des autres, en particulier des personnes très âgées.  

Lors de cet interview, Louisa m’a parlé de son métier avec énormément d’émotion dans la voix et dans le regard. Aussi, je lui ai dit : On sent que tu aimes beaucoup les gens.

Oui, j’aime profondément les gens et, de toute façon, pour exercer ce métier, il faut faire abstraction de soi et se mettre vraiment au service des autres.

J’admire les personnes comme toi qui mettent tout leur coeur et toute leur énergie au service des autres. Je t’ai découverte dans le film “Au boulot” de François Ruffin.

Oui, j’ai rencontré François Ruffin lors d’une avant première de “Debout les femmes” son film précédent avec Gilles Perret car cela fait des années que je milite pour la reconnaissance de mon métier d’auxiliaire de vie. Il y a d’énormes problèmes au niveau de la reconnaissance de mon métier et surtout de la prise en charge des bénéficiaires. Depuis nous sommes restés en contact parce que François est quelqu’un que je trouve profondément honnête, sincère, à l’écoute des gens quels que soient leurs statuts sociaux, c’est un homme de terrain. Mon père était un communiste convaincu donc j’ai l’impression d’avoir toujours milité et je pense que c’est aussi cela qui nous a rapprochés avec François, ce militantisme ancré en nous.

J’ai demandé ensuite à Louisa où en était la loi “Grand âge”, la loi “Bien vieillir” dont on entend parler depuis des années et elle m’a répondu que cette loi n’ en était nulle part, puis nous avons discuté de sa participation au film.

François et son équipe te proposent de participer au film: “Au boulot” et tu acceptes. Comment as-tu vécu cette expérience et qu’est-ce qu’elle t’a apporté ?

Je l’ai vécue très intensément. En tant qu’auxiliaire de vie, je suis plongée dans mes tâches, accaparée par beaucoup de choses à gérer, et je ne prends pas le temps de réfléchir à ce que je fais pour les autres. Je sais que je suis utile mais ce film m’a permis de me rendre compte à quel point, de prendre la mesure de l’importance de mon travail, de me sentir valorisée. 

Et donc là, tu te dis que tu pourrais davantage faire bouger les choses en t’engageant dans la politique aux côtés de François Ruffin ?

J’ai déjà un fort passé syndical. Je suis au syndicat CNT SO (Confédération National des Travailleurs Solidarité Ouvrière) mais oui, mon père m’a appris que je peux aller jusqu’au bout de mes convictions et je choisis d’avancer aux côtés de François Ruffin qui met en valeur les gens, les “invisibles”, qui connaît leurs problèmes et veut vraiment améliorer leurs quotidiens en faisant barrage à l’extrême droite. C’est un homme de valeur, un homme de parole. Pour moi, c’est une évidence de le soutenir pour les présidentielles. Je lance donc le mouvement “Loire Debout” avec le soutien de “Sainté Debout”.

Merci Louisa

Merci à toi

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